Nous ne saurons jamais,
Ce que vraiment nous sommes
Ce qu'il reste aujourd'hui
De la folie des hommes
De terribles enragés,
Un goût de perdition
La rage de la jeunesse
A travers métal et béton...
Sur les vestiges ternis
De cette terre des hommes
Ce qu'il reste aujourd'hui
Aux jeunes crados que nous sommes
Qu'un terrain vague,
A perte de vue
Souvenir de bêtise humaine
Et de société déchue...
Banlieusards nous sommes,
Et banlieusards nous resterons
Contre la folie des hommes
Et contre toutes les oppressions
Banlieusards nous sommes
Banlieusards nous resterons
Contre la folie des hommes
Toujours nous nous dresserons... |